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Vieux de la veille
23 juin 2017

Piloter un Boeing

Paris Charles de Gaulle, mardi dernier. Après un briefing d'une trentaine de minutes, où l'on m'a expliqué les bases de l'aérodynamisme et les principales commandes d'un Boeing, j'entre pour la première fois dans le cockpit d'un 737 NG et m'assieds sur le siège du pilote, pendant que ma conjointe se met sur l'un des sièges à l'arrière. C'est elle qui m'a offert ce vol pour mon anniversaire, il est donc normal qu'elle assiste à mes débuts. Mon moniteur se met à droite (le siège de premier officier).Nous mettons nos ceintures et prenons nos casques. Cinq minutes plus tard à peine (après avoir checké le bon fonctionnement de l'appareil), je demande enfin à la tour de contrôle la permission d'effectuer le décollage. J'ai aussitôt l'autorisation, malgré le fait que je n'aie aucune licence de pilote. Un peu nerveux, je pousse les gaz à fond. L'appareil accélère et tout le cockpit se met à vibrer. Je tire sur le manche en U et l'appareil quitte finalement le sol. Je me sens pressé contre le siège tandis que je file à 2000 pieds pour m'éloigner de l'aéroport. J'ai réussi ! Moi qui n'ai qu'un permis voiture, voilà que j'ai fait décollé un appareil de quelques 60 tonnes ! Je ne suis pas un pilote, mais je ne risque pas de faire de dégâts si je me crashe : je ne suis pas sur véritable Boeing. Pourtant, il m'est difficile de discerner le virtuel du réel. Je suis dans un simulateur de vol. Pas devant, mais dedans. Car ce simulateur est un cockpit parfaitement cloisonné : il sert à la formation des futurs pilotes, et a été certifié par la DGAC. Le paysage qui défile est troublant de réalisme, de même que les sensations. La cabine est sur vérins électriques, qui reproduisent toutes les sensations de vol : les poussées, les turbulences, l'inclinaison, le bruit des moteurs... Le simulateur copie également très bien la météo : lumière, brume, lumière du crépuscule... La simulation est à la carte, car il est possible de déterminer l'aéroport d'envol, les situations de vol (conditions météos, heure, etc). Novice en la matière, j'ai privilégié un vol simple Lyon-Genève, de jour et sous un ciel dégagé. Mais même sans orage ou sans panne moteur, l'aventure est colossale ! L'immersion était en fait si totale que j'ai ressenti le décalage horaire à la fin de l'expérience. Je venais de me poser en fin de journée à Genève, sous une lumière couchante superbe, pour me retrouver quelques minutes plus tard en pleine journée dans le monde réel ! Je vous laisse le lien vers le site spécialiste du simulateur de vol.

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