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Vieux de la veille
30 avril 2019

Ou est passer la droite ?

La révolte des « Gilets Jaunes » a fait prendre conscience aux Français de la nécessité, pour un pays au bord du gouffre, de faire marche arrière. Trump a envisagé l’élimination quasi totale des taxes inutiles. Ce que Macron ne comprend pas : « Ne pensez pas que la révolte des « Gilets Jaunes » n’a rien à voir avec tout ça, bien au contraire ! » C’est pourquoi, il est de très mauvais augure de voir qu’il ne reste à Macron, Castaner et Griveaux que du mépris et des insultes, ce que les Français n’ont jamais vu aussi clairement. Mais aujourd’hui, il est possible que la révolte des « Gilets Jaunes », certes involontairement, nous aide à découvrir, sans artifice compassionnel, la réalité du mépris du peuple des Macron, Castaner et Griveaux. Macron est à lui tout seul un argument de campagne de l’opposition pour les élections européennes. Il a ouvert, à lui tout seul, le Grand Débat sur l’absence de compétence et d’autorité présidentielle ! Cela a motivé les « Gilets Jaunes » pour tenter de replacer les taxes et impôts au centre des discussions pour les élections européennes. On a fait des lois pour nous et contre eux, ils doivent obéir et se soumettre au racket fiscal ! Dreuz a besoin de votre soutien financier. Cliquez sur : Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution. Depuis quand la politique est-elle une infraction ? ’instrumentalisation de la justice dans un État de droit (anti-démocratique et totalitaire LREM). C’est du délire. À quoi rime une invitation au dialogue sous la menace ? Griveaux a exprimé son mépris des citoyens « qui fument des clopes et roulent au diesel ». Il menace les Français de répression policière et de poursuites judiciaires pour écraser par la force des blindés l’exercice d’une liberté fondamentale : la liberté d’opinion (car manifester est l’expression de la liberté d’opinion). Blaise ignore que le débat, la démocratie, c’est accepter la contestation et la critique. Marx caractérise les dirigeants du parti : « Ils sont atteints de crétinisme parlementaire au point de se figurer qu’ils sont au-dessus de toute critique et de condamner la critique comme un crime de lèse-majesté ! Elle a été actée sous le quinquennat précédent au niveau européen. Elle répond à la volonté des Français de disposer d’un meilleur service ferroviaire et, c’est clair, le gouvernement est déterminé à mener cette réforme et à la mener dans la concertation. Est-ce que, depuis le début, vous n’avez pas sous-estimé l’hostilité des cheminots à cette réforme ? Je peux comprendre que les cheminots se posent des questions et j’y ai répondu en leur apportant des garanties de très haut niveau. Je déplore franchement cette grève très pénalisante pour les voyageurs. Il est incompréhensible que les syndicats restent dans une posture de blocage qui n’est pas justifiée alors que nous apportons des réponses aux cheminots. Vous pensez que le mouvement fait l’objet d’une récupération politique ? Je pense en tout cas qu’il est important que les cheminots soient bien conscients de toutes les garanties qui sont données. Ensuite, je note que les organisations syndicales nous parlent de quelques sujets qui sont des épouvantails qu’on agite pour justifier que rien ne doit changer. Sauf que nous sommes dans un monde qui change. La SNCF doit elle aussi changer pour offrir un meilleur service, celui qui est attendu par les Français. Ils craignent justement pour le service public ? Mais où est la « casse du service public » dont on nous parle ? Nous allons investir plus d’argent dans le réseau pour le remettre en état qu’on ne l’a jamais fait. Il n’a jamais été question de passer en force. Je rappelle que nous ne sommes qu’à mi-chemin des concertations et que nous démarrons la semaine prochaine le débat parlementaire. Je n’ai renoncé à rien car, je l’ai annoncé dès le départ, à chaque fois que nous avançons dans la concertation, nous passons non pas par des ordonnances, mais par des amendements débattus au Parlement. Je le répète, rien ne justifie cette posture d’appel à une grève longue et pénalisante. Est-il envisageable pour vous de reculer, par exemple sur la transformation de la SNCF en société anonyme ? Il ne s’agit pas de céder ou ne pas céder. Le principe de l’ouverture à la concurrence par exemple n’est pas négociable mais ses modalités oui. Et à partir du moment où j’ai mis sur la table des éléments propres à rassurer les cheminots, j’en appelle vraiment à la responsabilité des organisations syndicales. Je vois bien que certains cherchent l’amalgame et sont dans la revanche de l’élection présidentielle, c’était très clair le 22 mars, mais ces amalgames ne sont jamais dans l’intérêt de ceux qu’on prétend défendre. Personne ne peut comprendre que les Français se retrouvent pénalisés par une grève longue. Les Français n’ont pas envie de subir trois mois de galère que rien ne justifie. A l’approche de la grève SNCF qui démarre les 3 et 4 avril et devrait paralyser le trafic, la ministre des Transports, Elisabeth Borne, exprime sa colère dans nos colonnes. La grève de mardi et mercredi s’annonce très suivie. Quel geste pouvez-vous faire en direction des cheminots pour éviter un blocage du pays ? ELISABETH BORNE. J’avais annoncé deux mois de concertation. ] une ouverture progressive à la concurrence qui tient compte de certaines des demandes faites par les organisations syndicales. Il nous reste un mois pour discuter sur l’organisation de la SNCF et la modernisation sociale du secteur ferroviaire avec l’arrêt du recrutement au statut des cheminots à une date à définir. Mais je le dis clairement : personne ne peut comprendre que les syndicats de cheminots engagent une grève longue et pénalisante alors que le gouvernement est dans le dialogue. Les syndicats réclament plus de garanties sur le sort des personnels si la SNCF, demain, perd des lignes TER ou TGV au profit du privé. Que leur répondez-vous ? Il s’agira d’une ouverture progressive, au rythme souhaité par les régions. Si la qualité de service est au rendez-vous, elles n’ont pas de raison de ne pas renouveler le contrat de la SNCF. Si la SNCF perd le contrat, les cheminots seront transférés au nouvel opérateur d’abord sur la base du volontariat. En outre, ils seront transférés avec l’essentiel des garanties du statut : garantie de l’emploi, régime de retraite et rémunération. Ce n’est pas rien ! Les cheminots actuels resteront au statut et ils en conserveront l’essentiel des avantages s’ils passent chez un concurrent. Dans ces conditions, j’ai envie de vous dire : c’est quoi le problème ? Vous pensez que les syndicats de cheminots sont dans l’opposition politique au gouvernement ? J’entends certains qui sont dans l’amalgame et qui agitent des peurs infondées sur la privatisation de la SNCF ou sur la fermeture des petites lignes. Certains refusent aussi l’ouverture à la concurrence. Mais c’est une réalité. Il y a une haine qui se cristallise et une parole sans borne contre elles. Plusieurs vidéos profondément ordurières contre Brigitte Macron circulent largement sans aucune condamnation, alors que si c'était à propos de n'importe qui d'autre, tout le monde serait choqué à juste titre. Avez-vous entendu des gens s'indigner quand on a entendu : « Brigitte, il faut la foutre toute nue sur une palette »  ? Non, aucun responsable politique des oppositions ne l'a défendue. Ça me révulse. D'ailleurs, je prépare un signalement au CSA au sujet de cette vidéo. Brigitte Macron est quelqu'un qui se démène bénévolement pour défendre des causes. S'en prendre à elle est injuste. Être femme du président ne donne pas plus de droits, mais pas moins non plus. Tout cela procède d'une misogynie honteuse. Le constat qui est fait par les Gilets jaunes, c'est le même qu'on faisait au début de la création d'En marche  ! Ces enquêtes traduisent des évolutions sur plusieurs années, mais l’enquête PIRLS de 2021 sera intéressante à regarder, puisqu’elle se penchera sur des CM1 qui auront bénéficié des classes dédoublées. Un tiers des communes environ ont choisi de revenir aux quatre jours et beaucoup qui disent que le service public doit être égalitaire sur le territoire, regrettent votre décision, Jean-Michel BLANQUER. « Parmi eux, 70 000 élèves ont formulé un vœux pour l’apprentissage, une augmentation de 40,5% par rapport à 2017, s’est réjoui Jean-Michel Blanquer, grâce à un important travail avec les principaux des collèges ». Très critiquées par les syndicats d’enseignants, ces évaluations en français et en mathématiques ont été lancées le 17 septembre pour plus de 1,6 million d’écoliers de CP et CE1. Elles permettent aux professeurs d’avoir une idée claire des compétences de leurs élèves comme de leurs éventuelles difficultés pour ajuster les enseignements au plus près de leurs besoins. Près d’un élève de CE1 sur deux a des “difficultés” en calcul mental, affirme le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer dans un entretien à 20 Minutes. Ça n’est pas directement dans votre champ de compétences mais vous pensez qu’on évitera la nécessité de sélectionner à l’entrée de l’université pour éviter que la sélection ne se fasse en première année de l’université . Non seulement les résultats de nos élèves sont en baisse mais ils sont également en baisse par rapport à ceux des autres pays européens qui ont participé à l’enquête. Aussi, l’acquisition des savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter, respecter autrui) par tous les élèves de notre pays est un impératif au coeur des politiques d’éducation. Les résultats de l’enquête internationale PIRLS, qui mesure le niveau en compréhension de l’écrit des élèves de CM1, sont une nouvelle fois insatisfaisants. Par exemple, nous avons, en l’espace de trois mois, entre mai et septembre 2017, organisé le dédoublement des CP, mesure que l’on nous disait impossible à mettre en place. Les élections européennes sont tout simplement la chance pour la France, pour la clairvoyance et la sagesse, mais cette chance ne durera pas éternellement. Il faut penser qu’à tout moment, du fait de la révolte des « Gilets Jaunes », les Français peuvent délibérément mettre fin à l’histoire Macron-LREM, ce qui serait la manifestation du réveil du peuple des vrais Français. La révolte des « Gilets Jaunes » semble occuper, dans la conscience des Français, une place de choix, malgré les intimidations des Macron, Castaner et Griveaux. Les électeurs, qui ne sont pas familiarisés avec les manipulations des Macron, Castaner et Griveaux, peuvent être abusés par la propagande des médias collabos de gauche comme sur toutes les télés vulgaires, BFM-Macron, C-News et LCI. Le plus souvent, la plupart des gens ne réfléchissent pas. Ils ne font pas l’effort de se renseigner sérieusement et ils ne veulent rien savoir de la menace que Macron fait peser sur le pays. Mais pourquoi sommes-nous si stupides, si soumis à la propagande LREM et à ce point plongés dans le déni ?

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