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Vieux de la veille
10 novembre 2015

Amalgames

« Pas d’amalgames, ne jouons pas sur les peurs ! » Voilà M. Cambadélis, reparti dans ses mantras védiques au lendemain de la première décapitation sur la terre de France et d'un attentat contre une usine de gaz. La gauche n'aura cessé d'instrumentaliser la peur d'un fascisme imaginaire mais croit pouvoir donner des leçons de maintien. Elle est la seule à parler obsessionnellement d’amalgames entre musulmans pacifiques et islamiques radicaux. Le nouvel attentat sonne le glas de la France de Oui-oui et de l’esprit Charlie. Finies les grand-messes compassionnelles et narcissiques. Les marches blanches forcément silencieuses. La repentance obligatoire contre un « apartheid social et ethnique » fantasmatique. Le consensus mou destiné à étouffer la colère des gens. Après tout, pourquoi ne seraient-ils pas en colère les gens ? Pourquoi n'auraient-ils pas le droit de détester la haine et de donner son nom ? On les assassine, on les envahit tout en les injuriant, on arrache leurs racines, on piétine leurs frontières, des potentats armant le bras des assassins achètent médias et politiques, on veut les remplacer jusque dans leurs lieux de culte, on les désinforme, on les bâillonne, et on voudrait qu'ils disent merci, bravo et encore. Ils ont compris, les gens, que ceux qui leur donnent les leçons d’après décapitation, ont perdu depuis longtemps la tête et qu’ils ont fait de leur pays une dangereuse usine à gaz.

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